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Cris de révoltes et autres
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15 février 2013

handicap: parlons en!!

Souffrir d'un handicap est une chose difficile à porter, surtout si ce dernier n'est pas d'ordre physique. Certaines pathologies psychologiques peuvent être aussi invilidante pour celui qui en est la proie qu'une atteinte au niveau physique, au tant on comprend et admet mieux le handcape physique que celui d'ordre psychologique vu que ce dernier est totalement invisible à l'oeil nu pour la plus part des gens! C'est ce qui le rend encore plus insuportable, parce que faute de preuve visible, une majorité des gens a pour attitude le mépris ou cherche à profiter de la situation. Lorsqu'on souffre d'une faiblesse psychologique plus ou moins grave, il est souvent difficil de dire: "NON". Alors on accepte presque tout afin de combler ce handicape qui nous touche, mais on aura beau en faire plus, mais aux yeux de certains, on en fera jamais assez, ils trouveront toujours ce que l'on a pas fait juste question de nous rabaisser, de nous culpabilser et dans une minorité des cas nous humilier afin de nous destabilser psychologiquement.

Sur le terrain professionel, on assiste au même comportement que dans la vie courante, avoué que l'on est un travailleur handicapé est une forme de courage mais aussi un question d'honnêteté, mais hélas! une telle attitude un peu "naîve" peut se retrourner contre vous avec le temps. alors de façon détournée et parfois lâche on vous fait comprendre que vous n'êtes plus le bienvenu. Il faut préciser une chose, quant on est travailleur handicapé, on occupe l'emplois qu'on nous propose et qui est parfois à des années lumières de votre formation initiale. On le fait dans le but de garder et de conserver un lien social, pour ne pas être un "poids" pour les parents parce que certains d'entre eux ne peuvent pas venir en aide à leur enfant handicapé comme ils le voudraient et souhaiteraient... Ne pas travailler s'est encore plus dramatique, car cen sont pas les aides de l'Etat qui permettent vivre, tout juste de survivre. Elles viennent en complément d'un maigre salaire, parce que dans certains cas on est incapable pour des raisons diverses de travailler à temps plein. Or lorsqu'un regarde la Contitution de 1958, on y trouve un article intéressant:

"Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence."

Dans ce petit paragraphe, ce qui est le plus important, ceux sont les trois derniers mots, qu'est ce que les hommes politiques attendent par là? Que de vivre avec 400 ou 800€ par mois c'est salaire "convenable", alors que certains d'entre eux gagnent 10 ou 20 fois plus par mois avec le cumul des mandats et ensuite ils se permettent de donner des leçons... Ces fameux 400€, ils doivent les dépenser en une semaine uniquement, au tant dire que cet article est de moins en moins à la une en ces temps de crise! Alors comment peut on rester à ne rien faire, lorsqu'on a un loyer, des charges, des emprunts à payer, dans certaines régions les 400€ servent à peine à payer les loyers et la surface de l'habitation ce n'est pas Versailles... Ensuite pour certains c'est la spirale infernale qui se mets en route, loyers impayés, expulsion du domicil et enfin la rue comme dernière lieude vie, si le suicide n'est passé par là avant!

On s'imagine à tord qu'on se complait dans notre handicap parce que beaucoup ne savent pas ou ne veulent pas savoir ce qu'il en est réellement. On nous juge sur notre apparence, sur notre façon d'être et de nous comporter alors que dans beaucoup cas ces aspects en question ne sont que la partie visible de l'iceberg, celle qui n'est pas visible à tous est plus sombre et effrayante! Quand on souffre de troubles de l'humeur, on a tendance à les ignorer tant qu'on est adolescent et jeune adulte parce qu'on se dit que cela fait parti des changement de l'état d'enfant à l'état d'adulte et cette transition n'est jamais sans dommage.Puis les années passent et l'on continue à ignorer volontairment ces petits maux qui vous empoisonnent la vie, tant qu'on était dans un rythme scolaire, on avait la possibilité de reprendre des forces durant les vacances mais dans la vie active c'est toute une autre histoire... Alors malgré la fatigue, les nuits d'insomnie, on puisse dans ses dernières forces pour aller travailler jour après jour. Cette dépense d'énergie supplémentaire a pour effet de nous couper progressivement des amis que l'on a parce qu'on est trop fatigué, on a plus l'envie ni le désir et encore moins la force de faire quoique se soit. Un jour, il y a une goutte qui fait déborder le vas du ras le bol, dès tout va changer sans possibilité de faire machine arrière, c'est un enchainement infernal qui mène à chute "libre", le tout étant de savoir la hauteur de la chute, parce que dans certains cas, elle est tout simplement mortelle! si on a de la chance, on s'en sort avec quelques fractures, une belle peur mais surtout des séquelles.Entre en jeu alors, le corps médical qui vous prescrit différent traitement pour trouver celui qui vous convient le mieux et qui le plus en adéquation avec votre pathologie et les symptômes de cette dernière... Dans le but d'aller mieux, on accepte de subir les effets secondaires de ces traitements qui peuvent être redoutables, somnolences, baisse de la libido, troubles de l'érection et dans certains cas une sorte de "castration" chimique, naussées, vertiges, prise de poids. Tous ces maux font que vous ne sortez presque plus, vous dormez nuit et jour à n'importe quelle heure, vous finissez par être totalement déphasé et dune certaine façon mis à l'écart de la réalité quotidienne. Ensuite,il faut réapprendre à vivre à sa pathologie tant bien que mal, faire la deuil de sa vie avant sa maladie parce qu'elle ne sera plus jamais la même! Lorsqu'on est atteint d'une longue maladie, on se satisfait que de l'essentiel du basique parce qu'on a pas le choix mais surtout les moyens pour s'offrir du superflu, si on a pas la chance d'avoir des proches en mesure de nous venir en aide lors des moments difficils. Parce que dans de pareils cas, nos économies fondent à vu d'oeil quand on est en arret maladie, parce qu'on survit à peine avec les indmnités journalières versées par l'assurance maladie!

Nous sommes tout à fait  conscient qu'il y a des pathologies qui remettent en cause le  pronostique vital dans certains cas. Mais dans le cas présent, il s'agit de parler du handicap. L'exemple dont on parle est tiré d'une expérience personnelle vécue, rien n'est invité ni amplifié. Il ne s'agit que du ressenti et du vécu de la personne souffrant d'une pathologie touchant l'humeur de cette dernière au point de rendre cette dernière ivalide mais qui est encore en mesure de travailler, mais pour encore combien de temps...

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