Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cris de révoltes et autres
Derniers commentaires
Publicité
Cris de révoltes et autres
Archives
Pages
Visiteurs
Depuis la création 27 629
Newsletter
Catégories
23 avril 2011

qu'est ce qu'un perver?

Définition

"L'adulte est dit"pervers" s'il impose au dépend de l'autre une situation qui le satisfait lui. Les traits caractéristiques de ce mécanisme de défense sont donc la manipulation et le refus des envies et besoins de l'autre au profit des siens."
Freud appelle "sexualité polymorphe". L'enfant utilise tous ses orifices corporels pour se donner du plaisir, sans se préoccuper de la morale. Mûrir, c'est dépasser ce stade." Un pervers est quelqu'un qui ne l'a pas dépassé ou qui y est revenu."

Synomymes de pervers :

dénaturé, dépravé, diabolique, pernicieux, malin, méphistophélique, satanique, démoniaque, infernal, luciférien, méchant, malsain, nuisible, morbide, mauvais, exécrable, immoral, insupportable, vicieux, impudique, libidineux.
Cela se n'est que l'introduction, je vais parler dans ce qui suit du type de pervers le plus odieux et le plus nuisible pour celles qui en sont les victimes ou qui pourraient l'être par manque de chance hélas! Cela peut arriver, mais il ne faut pas tout voir en noir, si non on ne vit plus!

Ce genre de pervers est ce qu'il y a de plus infâme et de bassesse chez les être "humains", si on peut les appelé " humain" à ce niveau là (avec les pédophiles!)
qu'est ce qu'un pervers narcissique?


Le mot "pervers narcissique" est utilisée en psychopathologie pour désigner les individus présentant une personnalité marquée à la fois par un narcissisme exacerbé et des traits de perversion morale.
L'individu atteint de perversion narcissique, à travers ses conduites et les modalités relationnelles particulières qu'il va mettre en place avec les autres, cherche à devenir le " maître " de la relation et à assujettir l'autre, ce qui a de graves conséquences pour ses victimes.


Certains ont un très bon niveau culturel. Tous sont intelligents et particulièrement bons psychologues. Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par eux comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent :


" La fin justifie les moyens ".


Il n'est " courageux " que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage.


Le pervers narcissique est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.


Il éprouve un plaisir pervers s'éprouve dans la vision de la souffrance de l’autre.


Le pervers ressent une jouissance extrême, vitale, à voir l'autre souffrir, à le maintenir dans le doute, à l'asservir et à l'humilier.


Étant incapable de relation véritable, il ne peut en établir que dans un registre pervers de malignité destructrice. En général, on ne les considère pas comme complètement fous, car ils sont capables de maîtriser et de calculer leurs actes. Ils ne sont pas irresponsables en particulier sur le plan pénal. Toutefois la question n’est pas tranchée.


Il a besoin d'avoir toujours auprès de lui quelqu'un, une victime, qu'il va utiliser pour se mettre en valeur, pour se détourner de son propre néant, de sa propre réalité peu glorieuse, peu honorable. Il va donc essayer soit de s'approprier des qualités de la victime, soit de la détruire en reportant sur elle ses propres défauts (égoïsme, avarice, mensonge).


Il s'ingénie à culpabiliser sa proie. Ne supportant pas, un seul instant, d'avoir tort, il refuse toute critique, toute discussion ouverte et constructive avec sa victime.


Il la bafoue ouvertement, n'hésitant pas à la dénigrer, à l'insulter, autant que possible sans témoin. Sinon il procède plus subtilement par allusions, tout aussi destructrices, mais invisibles aux yeux non avertis. La victime, elle, donne énormément, mais ce n'est jamais assez.


N'étant jamais content, le pervers narcissique prend toujours la position de la victime d'une frustration dont il rend sa propre victime responsable.


Quelles sont les proies ou victimes préférées de ces "dangereux pervers"?


Elles sont dotées des qualités que le pervers précisément convoite : douées et cherchant toujours à donner le meilleur d'elles-mêmes, elles sont séduisantes. Vives et extraverties, elles aiment parler de leurs réussites et exprimer leurs joies. Etant profondément généreuses, elles ne peuvent se résoudre à admettre la perversité de leur bourreau et s'appliquent à lui trouver des excuses.


Toujours prêtes à se sentir responsables, voire coupables, acceptant facilement la critique, elles s'épuisent à donner au pervers une impossible satisfaction.


Il prend le plus souvent ses victimes parmi des personnes pleines d'énergie et d'amour de la vie, pour les vampiriser et les " dévitaliser ".


Il choisit de préférence des personnes honnêtes, sincères, gentilles, qui cherchent vraiment à consoler et à réparer, mais aussi naïves, sans trop d’esprit critique, voire fragiles, afin de les amener plus facilement et plus rapidement à accepter une relation de dépendance.


La plupart du temps ces victimes ne peuvent rien faire. Elles sont trop faibles pour se défendre face à leur persécuteur, trop faibles pour prouver aux autres que la personne qui les a persécutées n’est pas celle qu’elle s’évertue à paraître.


Elles sont souvent déstabilisées par l’absence de scrupules et la capacité de mensonge jusqu’au-boutiste de leur bourreau. De plus, elles savent qu’il est capable de terribles vengeances. Il y a souvent chez elles un mélange de fascination et de peur.


De plus certains pervers infligent à leurs victimes des coups moraux si terribles, qu'il faut à leurs victimes beaucoup de temps pour s’en remettre.


Certaines ne s’en remettent d’ailleurs jamais et peuvent aller jusqu'à se suicider.
Quelles sont les ruses et stratégies employées par un tel pervers?


Le pervers narcissique, lui, réussit à créer un élan positif envers lui. Comme toute personne manipulatrice, il sait se rendre aimable. Le pervers agit à l’abri des regards. Les pervers sont les professionnels de la double vie et de la double personnalité.


Il utilise son pouvoir de séduction, ses talents de comédien, son apparence de sérieux, toutes les facettes de ses « personnalités » pour s'imposer. Il aime arrêter toute discussion par quelque phrase définitive, utilisant le principe d’autorité : "Je suis malade ! " ou bien " Tu te rends compte de ce que tu me demandes ! " Je ne peux pas discuter avec toi pour l’instant, tu vois bien que je suis pris ».


Il s'applique à provoquer chez l'autre des sentiments, des réactions, des actes, ou, au contraire, à les inhiber.
Il fonctionne en quelque sorte comme un magicien maléfique, un hypnotiseur abusif, utilisant successivement injonctions et séduction. Évitant d'exprimer à l'autre ce qu'il pense, de l'éclairer sur ses intentions, il procède par allusion, sans jamais se compromettre. Pour mieux duper, il suscite chez l'autre un intérêt pour ce qui va faire l'objet de la duperie, qu'il va rendre aussi alléchant que possible sans jamais en parler ouvertement. Étalant connaissances, savoir, certitudes, il va pousser l'autre à vouloir en savoir plus, à convoiter l’objet en question et à exprimer son désir de se l’approprier.


Ce dernier, pour prendre l'ascendant sur sa « victime », assortira volontiers son discours d'un message moralisateur et s'affichera comme un être « noble et pur », contraignant l'autre qui ne veut pas être repoussé à s'identifier à cette morale, que cela soit dans l’acceptation ou le refus de la chose suggérée.
Lors de la phase d'emprise, la tactique du pervers narcissique est essentiellement d'inhiber la pensée critique de sa victime. Dans la phase suivante, il provoque en elle des sentiments, des actes, des réactions, par des mécanismes d'injonction ou d’induction.


" Si l'autre a suffisamment de défenses perverses pour jouer le jeu de la surenchère, il se met en place une lutte perverse qui ne se terminera que par la reddition du moins pervers des deux."
Quels sont les risques encourus par un tel personnage face à la Justice en France?

"Est puni de trois ans d'emprisonnement et de 375 000 € d'amende l'abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de la situation de faiblesse soit d'un mineur, soit d'une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente et connue de son auteur, soit d'une personne en état de sujétion psychologique ou physique résultant de l'exercice de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement, pour conduire ce mineur ou cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables.
Lorsque l'infraction est commise par le dirigeant de fait ou de droit d'un groupement qui poursuit des activités ayant pour but ou pour effet de créer, de maintenir ou d'exploiter la sujétion psychologique ou physique des personnes qui participent à ces activités, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 750 000 € d'amende."
Article 223-15-2 du Code pénal.

Comment essayer et tenter d'échapper à leur "emprise" de façon définitive?

La plus raisonnable :

partir et se libérer , c'est très difficile, car cela ne peut se faire que dans la douleur et la culpabilité, sachant que le bourreau n'abandonne jamais sa victime sans réagir. Mais c'est le seul moyen de guérir, de se retrouver, en sortant du piège et en le dénonçant.
Lorsque la victime décide de combattre, elle entre en guerre : il lui faut abandonner son idéal de tolérance, admettre que son adversaire présente un trouble du comportement dangereux pour elle et les siens ,il ne faut plus chercher d'explications à tout prix, c'est être amené à se justifier sans en avoir besoin, c'est acculer l'autre à des agressions de plus en plus destructrices.

Comment peut on les démasquer ou les débusquer?

Portrait du bourreau type par Isabelle Agare Naga.
Il suffit qu'il possède au moins 10 caractéristiques sur les 31 énumérées. A savoir que tous occasionnellement on utilise l'une ou l'autre sans pour autant être un pervers narcissique :
1. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l'amitié, de l'amour, de la conscience professionnelle.
2. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes.
3. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions.
4. Il répond très souvent de façon floue.
5. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations.
6. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.
7. Il fait croire aux autres qu'ils doivent être parfaits, qu'ils ne doivent jamais changer d'avis, qu'ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions.
8. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l'air, dévalorise et juge.
9. Il fait faire ses messages par autrui.
10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner.
11. Il sait se placer en victime pour qu'on le plaigne.
12. Il ignore les demandes même s'il dit s'en occuper.
13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins.
14. Il menace de façon déguisée, où pratique un chantage ouvert.
15. Il change carrément de sujet au cours d'une conversation.
16. Il évite ou s'échappe de l'entretien, de la réunion.
17. Il mise sur l'ignorance des autres et fait croire en sa supériorité.
18. Il ment.
19. Il prêche le faux pour savoir le vrai.
20. Il est égocentrique.
21. Il peut être jaloux.
22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences.
23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres.
24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui.
25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé.
27. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous.
28. Il produit un sentiment de malaise ou de non liberté.
29. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d'autrui.
30. Il nous fait faire des choses que nous n'aurions probablement pas faites de notre propre gré.
31. Il fait constamment l'objet des conversations, même lorsqu'il n'est pas là.

Conclusion :

Une fois qu'on est tombé sous son emprise et il est extrêmement difficile de leur fuir, sans subir de très graves dommages et blessures au niveau de son intégrité et de sa santé!

« Quiconque combat  les monstres, doit s'assurer lui-même qu'il ne devient pas un monstre car lorsque tu regardes au font de l'abîme, n'oublie pas que l'abîme regarde au fond de toi ».

Friedrich Nietzsch

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité