Saw must go on!

Ces deux épisodes de la saga Saw ont un avantage par rapport aux sagas du même genre de films, c’est qu’ils se suivent. On y retrouve dans ces deux épisodes les mêmes acteurs, ce qui est plutôt rare dans les films d’horreur et encore plus dans la catégorie des films d’horreur « gore » ! Il ne faut pas s’enlever de la tête que cette saga est tout même interdite aux mineurs de moins de 16 ans et vu certaines images et scènes du film on comprend facilement cette classification…

Il est vrai que l’on apprécie que moyennement les scènes « gore » et de violence brutale et gratuite, en voyant ces films, nous savions à quoi nous attendre. Ce qui nous surprend le plus en comparaison de film du même genre, c’est l’imagination dont on fait preuve les scénaristes pour ces deux volets. L’histoire entre le volet 3 et le volet 4 de la saga se tient et rend ainsi les films plausibles, ce qui est l’un des point fort de ces épisodes. Avoir fait appel aux mêmes acteurs et au flashback rendent encore plus crédible cette saga « gore » qui rappelons-le n’est pas à mettre entre toutes les mains, même en ayant 16 ans et plus on peut être choqué par la violence et brutalité de certaines scènes bien précises qui jalonnent la durée du film. Dans cette série, on se rend compte jusqu’où l’homme est en mesure d’aller dans l’unique but de survivre, bien entendu ici c’est du cinéma et que les meurtres, les assassinats, les tortures et les supplices causés aux victimes ne sont que « virtuels » ! Nous avons beau dire cela, mais nous avons pour hypothèse qu’il y a une part de réel dans ce qui a servi d’inspiration dans les scènes de torture !

La saga Saw fait partie de ces films qui ont chassé les serials killers du cinéma tel que ceux que l’on peut trouver dans Halloween, les Griffes de la Nuit, Vendredi 13, eux aussi ont été l’objet de sagas en leur temps, mais il faut avouer  que ces sagas étaient le plus souvent mauvaises et dotées probablement de petit budget… Fini les tueurs imaginaires, ce que veut le spectateur, c’est un tueur semblable à son voisin, un collègue de travail… Notre société a besoin d’assouvir un désir de voyeurisme gratuit et malsain ! Ce voyeurisme pervers a grandi en même temps qu’Internet, là ou tout est « possible » en fonction des lois en vigueur dans chacun des pays concernés. Quoiqu’il en soit, nous avons apprécié Saw3 et 4 quant aux autres épisodes de la série qui suivent ces deux volets, nous n’avons pas eu le temps de les voir. Nous en reparlerons si l’occasion se présente !