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Cris de révoltes et autres
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7 novembre 2012

souvenir*...

 

"C'est un endroit qui ressemble à l'Italie",

faraglioni

non seulement lieu dont je vais parler ressemble à l'Italie comme dans ces fameuses paroles de chanson, mais il fait aussi parti intégrante de ce même pays. C'est un lieu de villégiature, de vacances situé entre Rome et Bari, dans le talon de la Botte. Près d'une petite ville nommée "Mattinata", dans cette région , le climat est méditerranéen, la végétation n'y est pas abondante, vu que l'été la température peut allégrement dépasser les 40°C lorsque le soleil est à son zénith.  Mais à cette époque, cela ne me génait guère enfin si tout de même entre 14h00 et 16h00 pour tout avouer. Il faut dire qu'une fois sur place, je passais mon temps à marcher pieds, sauf pour aller au resteurant pour aller prendre les trois repas quotidiens. Essayez donc de marcher sur du beton ou dans du sable qui subi de plein fouet le chaleure solaire, sans chaussure, vous allez vite courir au mieux et au pire, vous aurez la plante des pieds brulée! Mais au bout, de 15jours d'acclimation , j'étais en mesure sans me vanter de marcher pieds nus à toute heure de la journée et sur tous les revêtements que l'on connait sauf peut être le bitume, chacun aura compris pourquoi. Durant ce séjour, j'avais tendance à boire beaucoup d'eau de nuit comme de jour, entre 2et 3 litres par jour en comptant l'eau des repas. L'hotel où nous résidions avait une particularité et non des moindre, il était situé sur un plateau et la plage se trouvait en contre bas de ce dernier. Pour avoir accès à cette dernière, il fallait descendre une bonne douzaine de mètre par le biais d'un escalier, il y a avait un ascenceur mais trop petit et exigu pour un tel emplois. Une fois sur la plage, ce qui attirait l'attention, c'est que ce n'est pas du sable que l'on trouve, mais une multitude de grains de sable, résultat de l'érosion durant des décénnies voir des siècles de ces falaises constituées de calcaire et de silex stratifiés par les caprices de la nature. L'eau de quant à elle, on pouvait dire qu'elle était cristaline et les algues qui sont fixées aux fonds calcaires, donnent à cette dernière une coloration vert "émeraude" avec toutes les déclinaisons et nuances que l'on peut imaginer en fonction de la hauteur des fonds présents. On était dans une "calanque" mais pas dans le Vars, oui tout  au tour de nous, jusqu'à la limite ou peut porter nos regards, il n'y avait que des falaises et grottes marines. A cette époque bénite, je partais à la découverte de ces "grottes" en compagnie de mon père, juste armé d'une paire de palmes et d'un masque et un tuba. Bref, le grand bleu avant l'heure. Vu la multitude de crique, on pouvait facilement se reposer et se réchauffer au soleil avant de continuer notre progression ou notre retour. Ces petites criques étaient fort recherchées par une catégorie de touriste qui les atteignaient par bateau : "les naturistes" mais à cette époque, cela était interdit en Italie... Accéder à ces grottes marines avait quelque choses de magique et de merveilleux en même temps, dans le sens ou le spectacle était à chaque fois différent. La coloration de l'eau à l'intérieur de ces dernières, n'était jamais la même, c'était l'intensité de la lumière qui donne en partie la couleur de la grotte. Ensuite la profondeur de l'eau faisant le reste avec l'aide de quelques algues, comme on a faire  à du calcaire, on trouvait par milliers des oursins qui tapissaient les fonds. Parfois, les "locaux" allaient à la pêche aux oursins, pour les déguster en guise d'appéritif avec une bouteille de vin blanc du cru bien fraiche... ce lieu n'a pas vraiement changé en près de quarante ans d'existence, il a su évoluer, muer et se bonifier au fil des années passées. Ce lieu d'hébergement  a su s'adapter à cet environement devenu depuis un parc national. Déja à l'époque ou nous y étions, la nature semblait préserver, il faut dire que l'hotel étail un peu loin de tout et que les petites villes avoisinantes n'étaient pas courues sauf par des touristes que formaient ma famille. Malgré le fait qu'il soit  en pleine nature, n'était pas un obstacle de taille, vu qu'il fallait réserver un an à l'avance pour espérer obtenir le meilleures chambres, il en est encore de même encore aujourd'hui! Nous y sommes allés deux ou trois ans de suite, je ne sais plus exactement et puis comme toute bonne chose, il y eut une  fin à cette belle et bonne chose. Il ne me reste que quelques vagues souvenirs d'un tel lieu, je n'ai jamais retrouvais au cours de ma vie un tel site balnéaire, mis à part Saint Bath, l'envien'était plus là. Après avoir quitté de façon définitive l'italie, il fallait tourner la page et clore ce chapitre, même si cela ne fut pas sans peines ni souffrances...

hotel-baia-delle-zagare

A la fin août 1978, on quittait définitivement l'Italie, je n'y suis jamais retourné et je pense ne par avoir l'opportunité et encore moins les moyens de retourner dans ce pays, ou j'ai passé toute mon enfance.

 

vialetto

* Hotel Baia Delle Zagare Mattinata

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